5 mars – jour 3

Après une première nuit au campement sous la tente. Nous étions très bien, au chaud, bercées par le vent et le bruit de l’océan. Petit dèj face au lever du soleil. Avant le départ en pirogue : chant pour mon anniversaire sur la plage.

On part pour le village de Fallia sur une autre île : colonie de pélicans, mangrove, des femmes ramassant des coquillages.

Fallia : petit village perdu au milieu de nulle part, l’île aux coquillages porte bien son nom : nous arrivons sur un tapis de coquillages.

On se dépêche, on court déjà. On est en retard sur le timing. Le « départ dans 5 minutes » de Jean-Michel se fait sous un tollé de protestation de la part des gazelles : certaines avaient prévu de se mettre en baskets après la pirogue, d’autre ont besoin d’une pause pipi. Tout le monde derrière le même baobab, heureusement que le tronc est TRES large. 5, 4, 3, 2, 1 Partez, ça y est, c’est parti pour 8,6 km. Début trail : montées, descentes dans les herbes hautes, on passe sous des branches d’accacias ou autres arbres à épines qui arrachent les casquettes, les cheveux, les lunettes et ou on laisse des morceaux de cuisses ou de bras. On court dans du sable aussi, genre, plages interminables et puis 1 km avant l’arrivée, on repasse dans du sable mou mou mou et c’est dur.

Dur aussi cette longue ligne droite avant de finir au milieu des villageois au son des djembés.

Course très différente de la première parce que l’environnement était très différent et beaucoup plus ventée mais pas plus facile pour autant.

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Retour en pirogue.

Encore un repas succulent après une baignade dans l’Atlantique. Après-midi farniente (beaucoup de gazelles se font griller au soleil).

17h30 – 18h Les lutteurs arrivent. Plusieurs combats musclés, les gazelles acclament « Mass » la mascotte staff de Simal. Les lutteurs s’enduisent d’eau bénite avant le combat. Djumbo offre un spectacle où il se met en représentation pour les blancs – il joue des muscles pour la photo, prend des poses rituelles : il est dans le théâtre.

Puis c’est la projection en plein air du film sur la Sénégazelle au Népal (Pascale et moi nous éclipsons sous notre tente pendant ce temps).

Encore un repas délicieux de beignets de poisson, riz et zébu, pastèque. C’est incroyable de voir comment les cuisinières arrivent à préparer des repas aussi succulents pour 70 personnes dans des conditions aussi rudimentaires pour travailler – chapeau bas !

Le staff apporte une pastèque surmontée d’une ampoule éclairée par deux lampes frontales clignotantes pour faire l’effet bougie : « joyeux anniversaire Pascale ! »:)

Sur l’île règne un petit stress autour de l’eau. Le staff nous a prévenu à notre arrivée que toute l’eau douce que nous voyions avaient été apportée par pirogue par Rassoul et Samba et les autres membres du staff. A nous donc d’en user avec parcimonie, pour qu’ils n’aient pas à retourner à Palamarin en chercher encore. Malheureusement, certaines participantes ne peuvent se passer d’une hygiène quotidienne et de douche… l’eau commence à manquer.

Un crabe sous la tente.

Pas grave. Gros dodo.