6 mars – jour 4

Nouvelle journée, nouvelle course. 8,5 km : début plage, sable dur (merci!), on traverse plusieurs villages (mais du coup, sable mou, très mou, ahhaaah!) on attend le ravito qui n’arrivent pas, évidemment, il est à 6,5 km) et puis dernier tronçon, sable mou mais on s’épaule entre gazelles, on se booste et ça y est, les enfants, la musique, l’arrivée.

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Tous les villageois sont en arc de cercle et nous accueillent avec un chant « Sénégazelles, Sénégazelles, bienvenue à l’école 2 (Niodior 2 par rapport à Niodior 1). Et là, on oublie tout, la course, la chaleur, le sable où on s’enfonce, et on a toutes la larme à l’oeil. C’est si fort, si beau, tous ces enfants regroupés selon la couleur de leur blouse. Ils sont émus parce que c’est la première fois que la Sénégazelle passe dans leur village.

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Aujourd’hui, tout s’est vraiment bien passé : on a eu le temps d’arriver, d’assister au spectacle et d’y participer. Une des femmes du spectacle était vêtue de magnifiques habits traditionnels, elle portait une calebasse décorée comme couvre-chef et avait un sifflet. Ensuite dans la classe, on a d’abord distribué les fournitures, puis, dans un deuxième temps, donné les jeux et joué avec les enfants ce qui fait qu’ils étaient hyper contents et actifs.

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Après-midi : visite dans les familles. Le maître avait choisi 20 familles qui parlaient français. Pascale et moi, avec une gazelle « Anaïs », nous retrouvons dans la famille de Mariama. Les petites (Maty, Awa, Adama et Mariama) sont tellement contentes qu’elles ne nous lâchent pas la main et paradent dans le village.

Une première halte chez la « grand-mère », nous faisons la gaffe, bien sûr, d’offrir cérémonieusement le thé, l’eau et le sucre, mais ce n’est pas la bonne maison ! Oups.

Encore une autre halte et puis c’est la maison. Elle est faite de plusieurs petits bâtiments – la salle des hommes (ils sont assis sur des canapés et regardent le foot à la télé), la grand-mère, et la bâtisse principale, là où on s’installe : des canapés, du carrelage, on s’assoit. La maman parle anglais, elle a vécue en Gambie), le père et le frère sont marins. Des enfants partout, on ne comprend pas très bien qui est frères et sœurs.

On offre les casquettes et les T-shirts GMF, les petites sont ravies (elles les porteront demain), et des échantillons que nous a donnés Fanny, une copine gazelle.

Retour au campement. De plus en plus de gazelles sont malades.

Jean-Michel annonce que la course de demain sera un contre la montre.

Soirée : toujours la bataille pour l’eau douce. Pascale et moi continuons de nous contenter de tremper dans l’océan. La douche attendra Simal.

Projection d’une première partie du film de la Sénégazelle 2013. Sophie est malade et part se coucher.

Repas : poulet frites avec rab, top classe !